L’achat d’un bien immobilier est souvent l’un des investissements les plus importants d’une vie. Ainsi, obtenir le meilleur prix de vente afin d’optimiser son budget est essentiel. La négociation du prix d’un bien immobilier demande de la préparation, d’avoir du tact et de faire preuve de stratégie.
Nous allons vous guider, dans cet article, afin de mener à bien cette négociation et pour obtenir un prix avantageux.
Comprendre le marché de l’immobilier
Il est indispensable, avant d’entamer des négociations, de bien connaître le marché de l’immobilier local. Ainsi, plusieurs éléments doivent impérativement être analysés :
- Le prix des biens similaires : il est impératif de consulter les annonces récentes et les ventes qui ont été conclues dans le même secteur afin d’avoir une idée des prix pratiqués.
- L’état du marché : est-ce un marché favorable aux acheteurs, ou bien aux vendeurs ? S’il s’agit d’un marché tendu, c’est-à-dire où la demande est plus forte que l’offre, la marge de négociation sera moins forte. Mais si les biens ont du mal à se vendre, alors, le vendeur sera plus enclin à baisser son prix.
- La durée de la mise en vente : si un bien est en vente depuis plusieurs mois, il est probable que celui-ci ait un problème (prix trop élevé, défauts cachés, etc.). C’est là un argument qui peut jouer en faveur d’une négation.
Préparer son argumentaire
Pour qu’une négociation soit réussie, il faut avoir des arguments solides. Parmi eux, il est possible de jouer sur l’état général du bien. En l’inspectant soigneusement, il est possible de relever des défauts qui peuvent engendrer des travaux à prévoir. Aussi, il peut y avoir de l’humidité ou l’isolation peut être insuffisante. Ainsi, plus les réparations sont importantes et plus l’argumentaire pour faire baisser le prix sera crédible.
Si le bien est mal desservi par les transports, s’il est trop éloigné des commodités ou s’il est situé dans un quartier en déclin, cela peut également justifier une baisse du prix. Aussi, si la taxe foncière est élevée ou que les charges de copropriété sont trop importante, cela peut être un levier de négociation.
Enfin, sir le propriétaire est pressé de vendre, peu importe sa situation (divorce, difficultés financières, etc.), il sera plus enclin à accepter une offre inférieure à la sienne.
Évaluer son budget et fixer une offre réaliste
Il est important, avant de faire une proposition, de bien définir son budget. Une fois que la limite est établie, vous pouvez appliquer la règle qui suit :
- Ne jamais proposer son prix maximal dès le départ : gardez en tête qu’il faut toujours avoir une marge de manœuvre afin d’ajuster son offre au cours de la discussion.
- Faire une première offre inférieure au prix affiché : une décote de 5 à 15% est conseillée. En effet, l’objectif n’est pas de braquer le vendeur.
- Montrer son sérieux : si un acheteur est prêt à signer rapidement, il a plus de chances de convaincre le vendeur.
Adopter la bonne attitude lors de la négociation
Une bonne négociation repose sur une bonne stratégie ainsi que sur l’attitude adoptée. Ainsi, il faut toujours rester courtois et respectueux. En effet, une attitude agressive ou trop insistance risque de braquer le vendeur. Donc, une approche diplomatique permet d’obtenir un dialogue ouvert. Aussi, il faut veiller à ne pas montrer trop d’enthousiasme, et ce, même si le bien vous plaît. Éviter de laisser paraître votre joie, car le vendeur, sentant votre engouement, sera moins enclin à revoir son prix à la baisse. Ainsi, si le vendeur semble hésiter, cela peut indiquer qu’une contre-offre est envisageable pour lui. Enfin, soyez prêt à partir pour montrer au vendeur que vous avez d’autres options en tête. Cela peut le pousser à reconsidérer son prix afin de ne pas perdre une opportunité de vente.
Jouer sur les éléments annexes à la vente
Certains éléments annexes peuvent faire l’objet d’une révision du prix de vente. En effet, le prix de vente n’est pas le seul levier de négociation. Les frais de notaire, bien que réglementés, peuvent être optimisés en négociant le prix de vente du bien immobilier. Aussi, un paiement comptant ou une offre de financement rapide peuvent être des éléments qui convaincront, peut-être, le vendeur d’accepter un prix inférieur au sien. Mais, plutôt que de baisser son prix initial, le vendeur peut aussi accepter de réaliser les réparations nécessaires et ainsi vous faire économiser sur les travaux à réaliser.
Savoir gérer les contre-offres
Il est courant, lors d’une négociation, que le vendeur fasse une contre-proposition. Cependant, il est possible d’y faire face. En effet, dans un premier temps, analysez la contre-offre avec objectivité. Soyez sûr qu’elle est en accord avec votre budget et avec le marché, mais ne cédez pas trop rapidement. En effet, si la contre-offre est trop élevée, poursuivez la discussion en réaffirmant vos arguments pour la baisse du prix. Par la suite, vous pouvez formuler une nouvelle offre intermédiaire. Dans tous les cas, n’ayez pas peur de refuser. Si le prix final dépasse votre budget, mieux vaut passer à une autre opportunité.
Finaliser la transaction dans de bonnes conditions
Lorsque l’accord a été trouvé, il reste encore des étapes à sécuriser avant de signer le contrat de vente. En effet, il est important de vérifier les documents administratifs, de faire relire le compromis de vente et de préparer son financement. Effectivement, si vous contractez un prêt immobilier, il faut veiller à bien respecter les délais pour ne pas retarder la vente.
Nous pouvons conclure que négocier le prix d’un bien immobilier est une étape qui demande de préparation, d’avoir du tact, et surtout, de faire preuve de patience. Une bonne connaissance du marché ainsi qu’un bon argumentaire peuvent permettre s’obtenir une réduction significative du prix initial. Il faut veiller à garder en tête que la meilleure négociation est celle où chacune des deux parties trouve son compte. Avoir une approche réfléchie et sereine permet de maximiser les chances de conclure un achat avantageux. Nos mandataires sont disponibles pour vous aider à trouver un argumentaire solide et à vous donner les meilleures clés pour réussir à négocier le prix du bien immobilier que vous convoitez.
Pour aller plus loin
Investir dans les tiny house : une nouvelle tendance ?
Les tiny house séduisent de plus en plus d'investisseurs. Ce sont des petites maisons mobiles ou fixe qui mesurent quelques dizaines de m². Les tiny house sont à mi-chemin entre minimalisme...
Les étapes pour régulariser une maison construite sans permis
Des sanctions, voire une démolition, peuvent être engagées si une maison a été construite sans permis de construire, et donc, sans autorisation préalable. Il est cependant tout à fait possible de...